hors-studio à la Paris Design Week
Dans le cadre de la Paris Design week, hors-studio expose 2 pièces uniques réalisées en Leatherstone©. Retrouvez-nous du 4 au 8 septembre à Maison & Objet dans l’espace Welcome Home, et du 3 au 21 septembre à l’Hôtel de la Marine pour l’exposition le Labyrinthe.
©Anne Emmanuelle Thion
Welcome Home - Curation par Amélie Pichard, directrice artistique de l’édition 2025.
Nous présentons la chaise “EKTA / Ce qu’il reste”
EKTA conserve la trace . Entre vestige et usage, elle affirme la persistance des formes dans une matière réinventée. Témoin silencieux, EKTA incarne ce qui survit au temps, entre souvenir et présence.
Le Labyrinthe par Jeremy Pradier Jeauneau.
Nous présentons la chaise “<!--sigismond--> créée en collaboration avec Jeremy pradier-Jeauneau au sein d’une exposition collective avec d’autres acteurs du secteur.
©Arthur Minot
<!--sigismond--> est une pièce unique créée à partir de la chaise les sinistrés du designer René Gabriel. En 1944, le designer crée une collection de mobilier d’urgence destiné à répondre aux enjeux de l’époque. Véritable symbole de résilience et de renouveau, la chaise est volontairement simple, standardisée et pensée pour être reproductible rapidement
À cette vitesse imposée par l’histoire, <!--sigismond--> s’inscrit à rebours : elle évoque l’urgence environnementale, où la matière devient rare et où le geste doit composer lentement avec ce qui reste. La pièce est gainée et modelée en Leatherstone© (rebuts de cuir et liants sans pétrochimie) et prend l’effet factice d’une pierre taillée dans un bloc.
En détournant le vocabulaire décoratif des corniches en staff, nous réalisons un glicth qui vient étirer la mémoire de la pièce originale et injecter un bug dans une forme héritée. L’ornement classique, garant d’ordre et de stabilité, se fait le lieu d’une dissonance, comme si la transmission avait connu une erreur de codage.
<!--sigismond--> interroge notre monde qui vacille. Que reste-t-il des formes, des savoir-faire et des récits fragmentaires ? Cette chaise glitchée évoque une archéologie eronnée où le langage de la mémoire vivante se réinvente.

